Le 26 mars 2025, par Urbanitas.fr. Temps de lecture : deux minutes.
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Assurances et catastrophes naturelles
Entre tempêtes, cyclones et inondations, les événements climatiques ont coûté cinq milliards d’euros aux assureurs français en 2024, confirmant une tendance à la hausse des catastrophes naturelles.
En 2024, les événements climatiques ont occasionné des dommages considérables en France, avec un coût total de cinq milliards d’euros pour les assureurs. Ce montant, bien que légèrement inférieur à la moyenne des cinq dernières années (5,6 milliards), représente plus de trois fois le niveau constaté durant la période 1982-1989.
La répartition des sinistres révèle une diversité des phénomènes : les tempêtes, la grêle et la neige ont généré 2,2 milliards d’euros de dégâts, tandis que les catastrophes naturelles ont pesé pour deux milliards, et l’assurance récoltes pour 800 millions.
Plusieurs événements marquants ont contribué à ce bilan. Les tempêtes Kirk et Leslie en octobre, ainsi que les épisodes cévenols et méditerranéens, ont causé 785 millions d’euros de dommages. Les inondations du Nord et du Pas-de-Calais entre novembre 2023 et janvier 2024 ont représenté 430 millions d’euros.
Les territoires ultramarins ont également été durement touchés, avec trois cyclones en treize mois (Belal, Garance et Chido) pour un coût cumulé dépassant un milliard d’euros, dont 500 millions rien que pour Chido à Mayotte.
En assurance habitation, l’année 2024 a été marquée par une pluviométrie record, entraînant une hausse de 12% des dégâts des eaux. France Assureurs alerte sur le risque potentiel de retrait-gonflement des argiles en cas de sécheresse estivale en 2025.
Ce chiffre de cinq milliards d’euros classe l’année 2024 au 9e rang en termes de coûts pour la profession depuis 1982, année de la création en France du régime des catastrophes naturelles (« cat-nat »).
Les tempêtes comme la grêle sont ainsi couvertes dans les contrats dommages des assureurs, tandis que les inondations et les sécheresses dépendent du régime « cat-nat » : c’est alors l’Etat qui prend à sa charge la moitié des coûts, permettant de réduire la facture des assureurs. Ce régime spéficique a été créé par la loi du 13 juillet 1982 « relative à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles », qui dispose ce mécanisme faisant appel à une solidarité nationale. Toutefois, pour mettre en œuvre cette solidarité à l’échelle du pays, les événements exceptionnels en question doivent avoir fait l’objet d’un arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle : il s’agit là de la condition préalable pour que les victimes puissent constituer un dossier auprès des assurances en vue du dédommagement des préjudices subis.
Urbanitas.fr
Ressource : En quoi consistent les changements climatiques ? (un.org)
Texte de référence : Loi n° 82-600 du 13 juillet 1982 relative à l’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles (legifrance.gouv.fr)
Ressource : Ce qu’il faut savoir sur l’assurance habitation (economie.gouv.fr)
Ressource : France Assureurs – Faire avancer la société en confiance (franceassureurs.fr)
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