Le 3 mai 2025, par Urbanitas.fr. Temps de lecture : onze minutes.
La vie dans la ville
Le 3 mai 2025, par Urbanitas.fr. Temps de lecture : onze minutes.
Résultats électoraux détaillés dans les différentes provinces
Les élections fédérales de 2025 au Canada ont vu le Parti libéral, dans un sursaut inédit, remporter le plus grand nombre de sièges - sans toutefois atteindre la majorité absolue, à 172 sièges au sein de la Chambre des communes. Le NPD s’est pour sa part effondré. Quatre chefs de parti, dont Pierre Poilievre, n’ont pas été élus dans leur propre circonscription.
Ce 28 avril 2025, Mark Carney, ancien gouverneur de la Banque du Canada, a remporté les élections législatives fédérales, offrant au Parti libéral un succès que peu anticipaient il y a quelques mois. Selon les résultats temporaires, les libéraux ont obtenu 169 sièges sur 343 à la Chambre des communes, contre 143 pour le Parti conservateur de Pierre Poilievre. Les élections fédérales canadiennes ont ainsi abouti à une victoire des libéraux qui conservent le pouvoir, mais sans atteindre le seuil de 172 sièges nécessaires pour obtenir une majorité.
L’un des événements marquants de ces élections est la défaite de plusieurs chefs de parti dans leur propre circonscription. Pierre Poilievre, chef du Parti conservateur du Canada (PCC), a été battu dans sa circonscription de Carleton, qu’il représentait depuis 2004, par le candidat libéral Bruce Fanjoy. Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a terminé en troisième place dans Burnaby-Centre, tandis que Jonathan Pedneault, cochef des verts, et Maxime Bernier, chef du Parti populaire du Canada, ont également échoué à se faire élire.
Dans la province du Québec, le Bloc québécois est passé de 32 à 23 sièges, ce qui a principalement profité aux libéraux. Montréal demeure un château fort libéral, avec Alexandre Boulerice comme seul député néo-démocrate de la province. La région de Québec a quant à elle voté majoritairement pour les conservateurs.
Les Prairies (l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba) ont manifesté un fort soutien au parti de Pierre Poilievre, avec une écrasante majorité de circonscriptions conservatrices. À l’exception de Winnipeg, où les libéraux ont remporté cinq des huit circonscriptions qu’ils détiennent dans cette région.
En Colombie-Britannique, province la plus occidentale du pays située sur la côte pacifique, l’effondrement du vote néo-démocrate s’est notamment traduit par la défaite de Jagmeet Singh. Le Parti conservateur a réalisé des gains significatifs, notamment sur l’île de Vancouver, au détriment du NPD.
En Ontario (centre-est, en bordure des Grands Lacs et à la frontière avec les États-Unis), les électeurs se sont montrés divisés entre conservateurs et libéraux. La région d’Ottawa a été entièrement remportée par le Parti libéral, et comme souvent, l’élection s’est jouée dans le Grand Toronto, l’aire urbaine entourant la métropole de Toronto, et intégrant notamment les municipalités d’Halton, de Peel, d’York et de Durham. Les conservateurs ont toutefois réussi à faire basculer plusieurs circonscriptions dans les régions de Milton et de Brampton.
Dans les provinces de l’Atlantique (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador), un quasi-statu quo est observé, avec le maintien des libéraux comme des conservateurs dans la grande majorité des circonscriptions où ces partis étaient établis.
Ces élections ont enregistré un taux de participation de plus de 66 %, en hausse par rapport à 2021. Plus de 7,2 millions de personnes ont voté par anticipation, un record selon Élections Canada. Dans 17 circonscriptions, plus de 30 000 personnes ont exercé leur droit de vote par anticipation.
La victoire des libéraux, sans atteindre la majorité absolue à la Chambre des communes du Canada (172 sièges), marque un tournant politique majeur dans un contexte de fortes tensions avec les États-Unis.
La campagne électorale s’est en effet déroulée dans un climat particulièrement tendu, marqué par les provocations répétées du président américain Donald Trump, qui a notamment évoqué son souhait de voir le Canada devenir le « 51e État » américain. Lors de son discours de victoire, Mark Carney a promis de défendre sans relâche la souveraineté canadienne : « Le président Trump essaie de nous briser pour que l’Amérique puisse nous posséder. Cela n’arrivera jamais, jamais ».
Le nouveau Premier ministre hérite d’une situation économique délicate. La croissance canadienne pour 2025 est estimée à seulement 1,2 % selon la Banque Royale du Canada, tandis que l’inflation, bien qu’en repli, reste supérieure à 3 %. Les exportations vers les États-Unis, qui représentent 72 % du commerce extérieur canadien, sont menacées par les surtaxes douanières imposées par Washington, notamment sur l’automobile et les produits agricoles. En réponse, Ottawa a déjà annoncé l’instauration de droits de douane de 25 % sur certaines importations américaines.
Cette guerre commerciale pourrait coûter cher aux deux économies, avec un impact estimé à -0,5 point sur le PIB canadien cette année. Le commerce bilatéral de biens entre les deux pays représentait 872 milliards de dollars canadiens en 2024 (environ 642 milliards d’euros).
À court terme, Mark Carney devra consolider son gouvernement minoritaire en trouvant des appuis, probablement auprès du Bloc québécois, le Nouveau Parti démocratique (NPD) étant ressorti affaibli du scrutin. Ses priorités seront de restaurer la confiance économique, affirmer la souveraineté nationale et renforcer les capacités de défense du pays. Un projet de loi visant à renforcer les contrôles sur les investissements étrangers dans les secteurs stratégiques est prévu pour juin.
Sur le plan diplomatique, le nouveau gouvernement cherchera à diversifier ses partenariats commerciaux en se rapprochant de l’Union européenne et de l’Asie-Pacifique. Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen ont déjà salué cette victoire, promettant un renforcement des relations avec le Canada.
Dans la province canadienne de l’Alberta, des candidats ont été présentés pour les partis centriste, communiste, conservateur, libéral, libertarien, marxiste-léniniste, Nouveau Parti démocratique (NPD), PAC, Parti de l’héritage chrétien, Parti populaire - PPC, Parti Rhinocéros, Parti uni du Canada (UP), Parti vert, ainsi que des candidats indépendants et sans affiliation partisane.
Dans cette province, à la date du 3 mai 2025, le parti Conservateur arrivait en tête avec 63,50 % des suffrages (1,44 million de votes), et plaçait 34 candidats en tête dans les différentes circonscriptions de la province (91,90 % des circonscriptions). Il est suivi du parti Libéral, cumulant 27,90 % des voix (2 candidats en tête, soit des candidats élus dans 5,40 % des circonscriptions), et du Nouveau Parti démocratique (6,30 % des suffrages, 1 candidat en tête).
Dans la province canadienne de Colombie-Britannique, des candidats ont été désignés pour les partis communiste, conservateur, libéral, libertarien, marxiste-léniniste, NPD-Nouveau Parti démocratique, PAC, Parti de l’héritage chrétien, Parti populaire - PPC, Parti pour la protection des animaux, Parti Rhinocéros, Parti uni du Canada (UP), Parti vert et des candidats indépendants.
Au 3 mai 2025 (résultats provisoires), dans cette province, c’est le parti Libéral qui domine le paysage politique avec 41,80 % des suffrages exprimés (total de 1,10 million de bulletins), plaçant 20 de ses candidats en première position dans 46,50 % des circonscriptions provinciales. Le parti Conservateur occupe la deuxième place avec 41 % des voix et 19 candidats victorieux (44,20 % des circonscriptions), tandis que le Nouveau Parti démocratique complète le podium avec 13 % des votes et 3 circonscription remportée.
Dans l’Île-du-Prince-Édouard, ont été présentés des candidats pour le Parti conservateur, le Parti libéral, le NPD-Nouveau Parti démocratique, le Parti populaire - PPC, le Parti vert et des candidats indépendants.
Les résultats électoraux dans la province accordent une avance claire au parti Libéral, qui s’est assuré 57,50 % des suffrages (55 830 bulletins) de l’Île-du-Prince-Édouard et a placé ses candidats en tête dans 100 % des circonscriptions (4 candidats élus). Le parti Conservateur suit avec 36,90 % des suffrages mais aucune victoire locale (pas de candidat en tête dans une des circonscriptions), devant le NPD qui totalise 2,50 % des voix et aucun siège remporté.
Au Manitoba, ont été présentés des candidats pour le Parti communiste, le Parti conservateur, le Parti libéral, le Nouveau Parti démocratique (NPD), le Parti populaire - PPC, le Parti pour la protection des animaux, le Parti uni du Canada (UP), le Parti vert et des candidats indépendants.
Le scrutin a consacré dans la province la victoire du parti Conservateur, qui a recueilli (au 3 mai 2025) 46,30 % des suffrages du Manitoba et remporté 50 % des circonscriptions avec 7 candidats élus. En deuxième position se trouve le parti Libéral avec 40,80 % des voix et 6 circonscriptions gagnées (42,90 % du total), suivi du NPD qui a obtenu 11 % des suffrages et 1 siège.
Au Nouveau-Brunswick, des candidats ont été désignés pour le Parti centriste, le Parti communiste, le Parti conservateur, le Parti libéral, le Parti libertarien, le NPD-Nouveau Parti démocratique, le PAC, le Parti populaire - PPC et le Parti vert.
Dans la province, selon les données du 3 mai, le parti Libéral s’est imposé avec 53,40 % des votes (247 473 électeurs), et a vu 6 de ses candidats l’emporter, représentant 60 % des circonscriptions. Le parti Conservateur arrive en seconde position avec 40,80 % des suffrages et 4 victoires (40 % des circonscriptions), devançant le Nouveau Parti démocratique qui a recueilli 2,90 % des voix et n’a décroché aucune circonscription.
Dans la province canadienne de la Nouvelle-Écosse, des candidats ont été désignés pour le Parti conservateur, le Parti libéral, le Parti libertarien, le Parti marxiste-léniniste, le NPD-Nouveau Parti démocratique, le PAC, le Parti populaire - PPC, le Parti vert et des candidats indépendants.
Les élections fédérales dans la province de la Nouvelle-Écosse (provisoires en date du 3 mai) ont révélé la domination du parti Libéral, qui a capté 57,20 % des suffrages (330 556 votes) et placé 10 candidats en tête, remportant 90,90 % des circonscriptions. Le parti Conservateur se classe deuxième avec 35,20 % des voix et 1 candidat victorieux (9 % des circonscriptions), tandis que le Nouveau Parti démocratique complète le trio de tête avec 5,20 % des suffrages et aucun siège obtenu.
Au Nunavut, des candidats ont été désignés pour les partis conservateur, libéral et néo-démocrate.
À l’issue du scrutin, la première force politique est le Nouveau Parti démocratique, qui a rassemblé 37,40 % des suffrages (2900 bulletins) et remporté 100 % des circonscriptions avec 1 candidat élu. Il devance le parti Libéral, qui a récolté 36,40 % des voix et gagné 0 % des circonscriptions (aucun siège), ainsi que le parti Conservateur, crédité de 26,10 % des suffrages et aucun circonscription.
Dans l’Ontario, ont été désignés des candidats pour le Parti centriste, le Parti communiste, le Parti conservateur, le Parti libéral, le Parti libertarien, le Parti marxiste-léniniste, le NPD-Nouveau Parti démocratique, le PAC, le Parti de l’héritage chrétien, le Parti de la marijuana, le Parti populaire - PPC, le Parti pour la protection des animaux, le Parti Rhinocéros, le Parti uni du Canada (UP), le Parti vert et des candidats indépendants.
Le paysage politique provincial, au 3 mai 2025, est marqué par la prééminence du parti Libéral, ayant recueilli 49 % des suffrages (3,72 millions de bulletins) et remporté 56,60 % des circonscriptions avec 69 candidats victorieux. Le parti Conservateur occupe la deuxième marche des résultats avec 43,80 % des voix et 53 sièges gagnés (43,40 % des circonscriptions), devant le Nouveau Parti démocratique qui a obtenu 4,90 % des suffrages et aucun élu.
Dans la province du Québec, ont été désignés des candidats pour le Bloc québécois, le Parti centriste, le Parti communiste, le Parti conservateur, le Parti libéral, le Parti marxiste-léniniste, le Nouveau Parti démocratique (NPD), le Parti de l’héritage chrétien, le Parti populaire - PPC, le Parti Rhinocéros, le Parti vert, ainsi que des candidats indépendants et sans affiliation partisane.
Dans cette province canadienne, les résultats électoraux placent à la tête du Québec le parti Libéral avec 42,60 % des votes (total de 1,90 million d’électeurs) et 44 candidats victorieux dans 56,40 % des circonscriptions. Le parti Bloc Québécois suit avec 27,70 % des suffrages et 22 sièges remportés (28,20 % des circonscriptions), devançant le parti Conservateur qui totalise 23,30 % des voix et 11 circonscriptions gagnées.
Dans la province canadienne de la Saskatchewan, des candidats ont été désignés pour le Parti conservateur, le Parti libéral, le Parti libertarien, le NPD, le PAC, le Parti populaire - PPC, le Parti vert et des candidats indépendants.
Le dépouillement provincial accorde la victoire au parti Conservateur, qui a récolté 64,60 % des suffrages (362 000 voix) et remporté 92,90 % des circonscriptions avec 13 candidats en tête. Derrière lui, le parti Libéral obtient 26,60 % des voix pour un seul siège remporté (7,10 % des circonscriptions), suivi du Nouveau Parti démocratique qui cumule 7,60 % des suffrages et aucun député élu.
Dans la province de Terre-Neuve-et-Labrador, des candidats ont été désignés pour le Parti communiste, le Parti conservateur, le Parti libéral, le NPD, le Parti populaire - PPC, le Parti de la protection des animaux, le Parti Rhinocéros, le Parti vert et des candidats indépendants.
À la date du 3 mai 2025, les chiffres électoraux de la province montrent que le parti Libéral domine avec 54 % des voix (total de 150 000 bulletins) et 5 candidats victorieux, représentant 71,40 % des circonscriptions. En deuxième position figure le parti Conservateur avec 39,70 % des suffrages et 2 élus (28,60 % des circonscriptions), suivi du NPD qui totalise 5,50 % des voix et aucun siège.
Dans la province des Territoires du Nord-Ouest, ont été désignés des candidats pour les partis conservateur, libéral, néo-démocrate et vert.
Le scrutin, selon les données du 3 mai 2025, a couronné le parti Libéral, qui a obtenu 53,80 % des suffrages exprimés (8800 voix) et s’est imposé dans l’unique circonscription électorale de la province. Le parti Conservateur arrive second avec 33,20 % des voix, devant le NPD qui a recueilli 12 % des suffrages.
Au Yukon, ont été présentés des candidats pour les partis conservateur, libéral, néo-démocrate et vert.
Le parti Libéral l’emporte avec 53 % des suffrages (total de 12 000 voix) et un candidat élu dans la seule circonscription provinciale. Le parti Conservateur se place deuxième avec 38,50 % des voix, tandis que le Nouveau Parti démocratique se contente de 6,40 % des suffrages.
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